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Tibi dixit

En mon cœur je t’ai dit : « Je cherche ton visage,

ton visage, Seigneur, je le recherche ;

ne détourne pas de moi ta face.

V/ Le Seigneur est ma lumière et mon salut ; de qui aurai-je crainte ?

 

(Psaume 26, 8-9 et 1)

(Traduction missel Feder)

 

Tibi dixit cor meum quaesivi vultum tuum

vultum tuum Domine requiram.

Ne avertas faciem tuam a me.

V/ Dominus inluminatio mea et salus mea quem timebo ?

 

Introït du deuxième dimanche de Carême.

 

Dans le missel ancien cet introït figurait au mardi de la deuxième semaine de Carême et on trouvait au 2ème dimanche l’introït Reminiscere maintenant au mercredi de la 1ère semaine de Carême.

Tibi dixit est plus en harmonie avec l’évangile du jour qui relate la Transfiguration (Mt 17, 1-9 ; Mc 9, 2-10 ; Lc 9, 28-36)

 

Photo d’entête : Lorenzo Lotto (1480-1556), « Transfiguration du Christ », huile sur panneau, Museo civico villa Colloredo, Recanati. (photo Wikimedia commons).

 

Ci-dessous : Fra Angelico (vers 1395-1455), « Transfiguration », fresque, couvent San Marco, Florence (photo Wikimedia commons)

Tibi dixit

Moïse et Elie ne sont représentés que par leur visage de chaque côté du Christ, et au-dessous d'eux la Vierge et Saint Dominique (souvent présent dans les peintures de Fra Angelico, comme témoin de scènes évangéliques), les mains jointes en prière, sont représentés en pied. Ils sont témoins de la théophanie.

En bas Pierre nous regarde de face, nous prend-il à témoin ? C'est le seul apôtre dont on voit le visage. Il s'étonne et lève les mains pour se protéger de la lumière éblouissante, surnaturelle.

Jacques également, de dos, lève la main pour se cacher de la lumière. Il tente de se lever mais en vain.

Jean, les mains jointes en prière, est à genoux, les yeux grand-ouverts, regarde timidement les pieds de Jésus.

Les apôtres, chacun à leur manière, sont apeurés. (Commentaire CETAD)

 

 

Son visage devint brillant comme le soleil

 

Dans une civilisation où il n’était pas d’usage de montrer des parties de son corps dénudées, le visage est la seule ouverture sur le corps de l’autre. Le visage est le reflet du caractère et des sentiments d’une personne. Il en va ainsi de YhWh dont on imagine ou « voit » le visage qui reflète la lumière ou divers sentiments. Les mots hébreux traduits par face ou visage sont très fréquents dans l’AT.

Voir » la face de YhWh c’est entrer dans son intimité, dans sa lumière qui irradie ensuite le voyant, tel Moïse après avoir reçu les Dix Paroles de l’Alliance sur le Sinaï :

« Lorsque Moïse descendit de la montagne du Sinaï, ayant en mains les deux tables du Témoignage, il ne savait pas que son visage rayonnait de lumière depuis qu’il avait parlé avec le Seigneur.

Aaron et tous les fils d’Israël virent arriver Moïse : son visage rayonnait.

 

Comme ils n’osaient pas s’approcher, Moïse les appela. Aaron et tous les chefs de la communauté vinrent alors vers lui, et il leur adressa la parole.

Ensuite, tous les fils d’Israël s’approchèrent, et il leur transmit tous les ordres que le Seigneur lui avait donnés sur la montagne du Sinaï.

Quand il eut fini de leur parler, il mit un voile sur son visage.

Et, lorsqu’il se présentait devant le Seigneur pour parler avec lui, il enlevait son voile jusqu’à ce qu’il soit sorti. Alors, il transmettait aux fils d’Israël les ordres qu’il avait reçus,

et les fils d’Israël voyaient rayonner son visage. Puis il remettait le voile sur son visage jusqu’à ce qu’il rentre pour parler avec le Seigneur. (Ex 34, 29-35)

 

Dans son combat durant toute une nuit avec un inconnu, Jacob a reconnu avoir rencontré YhWh. De l’intimité de ce corps à corps qui lui démit la hanche, Jacob a gardé le visage de Dieu dont la vue lui a permis d’avoir la vie sauve :

Jacob appela ce lieu Penouël (c’est-à-dire : Face de Dieu), « car, disait-il, j’ai vu Dieu face à face, et j’ai eu la vie sauve. »

Au lever du soleil, il passa le torrent à Penouël. Il resta boiteux de la hanche. (Gn 32, 31-32)

 

Nous retrouvons cette intimité et cette lumière dans la scène de la Transfiguration où apparaît à trois apôtres Jésus dans sa divinité de Fils au milieu de sa famille spirituelle représentée par Moïse et Elie :

 

Six jours après, Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean son frère, et il les emmène à l’écart, sur une haute montagne.

Il fut transfiguré devant eux ; son visage devint brillant comme le soleil, et ses vêtements, blancs comme la lumière.

Voici que leur apparurent Moïse et Élie, qui s’entretenaient avec lui.

Pierre alors prit la parole et dit à Jésus : « Seigneur, il est bon que nous soyons ici ! Si tu le veux, je vais dresser ici trois tentes, une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. »

Il parlait encore, lorsqu’une nuée lumineuse les couvrit de son ombre, et voici que, de la nuée, une voix disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui je trouve ma joie : écoutez-le ! »

Quand ils entendirent cela, les disciples tombèrent face contre terre et furent saisis d’une grande crainte.

Jésus s’approcha, les toucha et leur dit : « Relevez-vous et soyez sans crainte ! » (Mt 17, 1-7)

 

Telle est la version de Matthieu. Luc dit : « l’aspect de son visage devint autre, et son vêtement devint d’une blancheur éblouissante » (Lc 9, 29). Marc mentionne « il fut transfiguré devant eux » (Mc 9, 2).

 

Chercher la face de Dieu c’est rechercher son intimité qui illumine et apporte le salut :

Dieu, fais-nous revenir ; que ton visage s'éclaire et nous serons sauvés !

Tel est le refrain du psaume 79 (Ps 79, 4.8.20) qui s’accorde bien aussi à cette période du Carême qui devrait conduire à un retour vers Dieu après l’épreuve du combat spirituel comme Israël demandait à retrouver ses prérogatives de peuple élu.

 

Il faut là encore remettre l’introït ou chant d’entrée dans son contexte : la procession marque ce cheminement vers le sanctuaire où Dieu habite (Ps 26, 4), cette recherche de la face de Dieu à travers le visage de son Fils présent dans l’eucharistie. La procession progresse de l’ombre de la nef à la lumière du sanctuaire illuminé, des ténèbres du péché à la lumière du Salut célébré dans la célébration de la mort-résurrection du Christ.

 

Car Dieu qui a dit : Du milieu des ténèbres brillera la lumière, a lui-même brillé dans nos cœurs pour faire resplendir la connaissance de sa gloire qui rayonne sur le visage du Christ. (2 Co 4, 6)

Et nous tous qui n’avons pas de voile sur le visage, nous reflétons la gloire du Seigneur, et nous sommes transformés en son image avec une gloire de plus en plus grande, par l’action du Seigneur qui est Esprit. (2 Co 3, 18)

 

Le Carême est le temps de cette montée difficile, semée des embuches de nos doutes et de nos renoncements, vers le sommet de la Pâques où nous serons appelés à notre propre transfiguration, illuminés par le Christ glorieux.

Raphaël (1483-1520), « Transfiguration », huile sur bois, Musées du Vatican. (photo Wikimedia commons)

Raphaël (1483-1520), « Transfiguration », huile sur bois, Musées du Vatican. (photo Wikimedia commons)

Le psaume 26

 

Le texte de l’introït est emprunté au psaume 26 (Hb 27) dont la thématique rejoint en grande partie celle du psaume 90 (Hb 91), psaume par excellence du Carême.

 

Pour retrouver le psaume 26 dans sa traduction liturgique : https://www.aelf.org/bible/Ps/26

Et le psaume 90 : https://www.aelf.org/bible/Ps/90

 

Le Ps 26 est divisé en deux parties dont on s’est demandé si elles n’étaient pas la juxtaposition de deux poèmes différents. La première (1-6) fait plutôt penser à un hymne d’action de grâce pour remercier Dieu de ses bienfaits :

Dieu est salut (26, 1 ; 90, 16) et rempart (26, 1 ; 90, 2.9) face à des adversaires méchants constitués en véritable armée (26,3 ; 90, 7). Le Seigneur est refuge : le temple, maison du Seigneur, accueille le fidèle qui veut le contempler (26, 4), lieu sûr au jour du malheur où il peut se cacher au plus secret de la tente du Seigneur (26, 5). Le psaume 90 envisage le refuge plutôt comme une aile protectrice (90, 4).

Cette protection s’envisage sur une durée de vie : habiter la maison du Seigneur tous les jours de ma vie (26, 4) ; de longs jours je veux le rassasier (90, 16).

La première partie se termine (26, 6) par l’évocation d’une célébration de sacrifice d’ovation (je chanterai, je fêterai le Seigneur) pour remercier d’avoir tenu tête aux ennemis (maintenant je relève la tête devant mes ennemis). Dans le psaume 90, au fidèle qui l’appelle le Seigneur promet de sa volonté de le libérer et de le glorifier (Ps 90, 15).

 

La seconde partie (7-14) est plutôt une supplication :

Ecoute, Seigneur, je t’appelle ! Réponds-moi (26, 7)

Nous aurions plutôt vu ces deux parties inversées :  je supplie le Seigneur, il me répond et me protège, je lui rends grâces. En fait, action de grâces et supplication sont souvent mêlées dans les psaumes ; le fidèle rend grâce en premier car sa foi le persuade qu’il sera sauvé par YhWh des maux qu’il rencontre et qu’il va ensuite détailler dans sa supplique. On trouve par exemple cela dans le psaume 125 où le retour d’exil est vécu en rêve avant que n'intervienne la supplication pour le même retour :

 

Quand le Seigneur ramena les captifs à Sion, nous étions comme en rêve !

Alors notre bouche était pleine de rires, nous poussions des cris de joie ; + alors on disait parmi les nations : « Quelles merveilles fait pour eux le Seigneur ! »

Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous : nous étions en grande fête !

Ramène, Seigneur, nos captifs, comme les torrents au désert. (Ps 125, 1-4)

 

Le fidèle recherche la face de Dieu, ne pas la voir l’épouvanterait :

tu m'as caché ta face et je fus épouvanté (Ps 29, 8)

Car ce serait signe d’une colère qui le rejetterait :

ne me cache pas ta face. N'écarte pas ton serviteur avec colère (Ps 26, 9)

pourquoi me rejeter, Seigneur, pourquoi me cacher ta face ? (Ps 87, 15)

 

La supplication se fait ardente :

Ne me laisse pas, ne m'abandonne pas (Ps 26, 9)

 

Le fidèle implore le Seigneur de lui montrer son chemin pour être en sûreté :

Enseigne-moi ton chemin, Seigneur, conduis-moi par des routes sûres (Ps 26, 11)

Car l’adversaire est perfide : ceux qui me guettent (Ps 26, 11), de faux témoins (Ps 26, 12)

 

Voir la face de Dieu c’est aussi voir les bontés du Seigneur sur la terre des vivants (Ps 26, 13)

 

En conclusion le psalmiste s’exhorte lui-même à la confiance :

« Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ; espère le Seigneur. » (Ps 26, 14)

Nous retrouverons cet encouragement étendu à tous les fidèles un peu plus loin dans le psautier :

Soyez forts, prenez courage, vous tous qui espérez le Seigneur ! (Ps 30, 25)

Au centre de ce même psaume on trouve d’ailleurs ce même appel à voir la face du Dieu du Dieu qui sauve :

Sur ton serviteur, que s'illumine ta face ; sauve-moi par ton amour. (Ps 30, 17)

Tibi dixit

Photo ci-dessus : Einsiedeln, Stiftsbibliothek, Codex 121(1151), p. 122 – Graduale – Notkeri Sequentiae

Ce manuscrit de Einsiedeln (10ème siècle) montre les neumes dessinés au-dessus du texte latin. Le "E 122" (Einsiedeln p. 122) inscrit en marge de la transcription solesmienne ci-dessous indique justement la provenance de l'appareil neumatique transcrit au-dessous de la notation établie par les moines. L'écriture neumatique peut être considérée comme la mise en espace sonore du texte de la Parole.

 

Le texte de l’introït

 

8 Tibi dixit cor meum quaesivi vultum tuum

vultum tuum Domine requiram

9 ne avertas faciem tuam a me

et ne declines in ira a servo tuo

adiutor meus esto ne derelinquas me

neque despicias me Deus salutaris meus

 

1 Dominus inluminatio mea et salus mea quem timebo

Dominus defensor vitae meae a quo trepidabo

 

Le texte latin de l’introït est emprunté au Psautier romain

 

En mon cœur je t’ai dit : « Je cherche ton visage, ton visage, Seigneur, je le recherche ; ne détourne pas de moi ta face.

V/ Le Seigneur est ma lumière et mon salut ; de qui aurai-je crainte ?

 

Ce texte reprend le verset 8 et le début du verset 9. Le verset psalmique qui est encadré par le chant de l’antienne reprend la première partie du verset 1 du psaume 26. Le texte de l’introït condense en un format d’antienne l’essentiel du message axé sur la recherche du visage du Seigneur qui illumine et sauve.

 

Si nous avons commenté assez longuement le psaume 26 c’est parce qu’il faut l’avoir en arrière-plan pour goûter toute la saveur de l’introït. Dans celui-ci, comme nous l’avons déjà signalé en introduction, les ennemis sont rencontrés dans le combat spirituel du Carême à l’image des tentations de Jésus dans le désert.

Dans une lecture chrétienne, le Seigneur qui illumine et sauve est le Christ. C’est ce visage que les fidèles recherchent en participant à l’eucharistie qui célèbre sa mort-résurrection. Du psaume 26, l’introït retient particulièrement la première partie qui montre le temple où le fidèle peut contempler le Seigneur dans sa beauté (Ps 26, 4).

En ce temps de Carême, le fidèle est invité à la contemplation pour chercher le visage de son Seigneur. C’est le paradoxe de la Transfiguration, évangile lu le même jour, de montrer le visage d’un homme comme témoignant le divin.

Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité…

Tous nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce …

Dieu, personne ne l’a jamais vu ; le Fils unique, lui qui est Dieu, lui qui est dans le sein du Père, c’est lui qui l’a fait connaître. (Jn 1, 14.16.18)

Graduale Triplex de Solesmes p. 88

Graduale Triplex de Solesmes p. 88

La mélodie grégorienne

 

Et nous tous qui n’avons pas de voile sur le visage, nous reflétons la gloire du Seigneur, et nous sommes transformés en son image avec une gloire de plus en plus grande, par l’action du Seigneur qui est Esprit. (2 Co 3, 18)

 

« Dieu contemple émerveillé le reflet singulier de son propre visage, diffracté à l’infini de ses créatures. » (Sœur Bénédicte de la Croix, Cistercienne, Revue Prions en Eglise, février 2022, p. 174)

 

La procession entre dans l’église ; imaginons un bel édifice roman comme l’abbaye du Thoronet (Var) connue pour son acoustique particulièrement généreuse. Il faut bien marteler cette recherche du visage. La répercussion des très nombreux do (25 sur 46 notes) dans la 1ère incise et au début de la seconde (vultum tuum), se propage dans tout le monument, formant des ondes sonores en écho : sur dixit, deux tristropha (3 mêmes notes répétées), sur vultum une tristropha. Sur le 1er tuum une distropha (deux même notes répétées).

La phrase musicale est rythmée par des virga épisémées (note appuyée) : entre les deux tristropha sur dixit, puis sur meum, sur le 1er vultum, sur le 2nd tuum.

L’élan est donné à plusieurs reprises à cette mélodie qui pourrait apparaître comme chantée recto tono : en valeurs appuyées avec des pes quadratus (neume en forme de v allongé) : sur tibi, sur quaesivi, le 1er vultum.

La diffraction musicale dans l’édifice traduit celle du visage de Dieu appelé à illuminer celui de ses créatures à l’infini.

 

La 1ère partie de la seconde incise va plutôt s’établir autour du la marquant une plus grande intimité, on arrive dans le sanctuaire ; le Seigneur est plus proche (Domine syllabique), requiram avec deux pes quadratus se fait encore insistant tandis que sa dernière syllabe se fait légère comme si le but était enfin atteint (sol-la-si-sol-la).

La 2ème partie de la seconde incise tourne calmement, presque syllabiquement, plutôt autour du sol, pour finir au mi, en une belle cadence pleine de sérénité (sol-la-sol-fa-sol-fa-mi-mi).

Encore une fois en une simple citation d’à peine deux versets de psaume, l’antienne résume sa teneur essentielle en lui donnant bien sûr une coloration christologique.

Les combats menés par le psalmiste contre ses ennemis deviennent les combats spirituels du fidèle dont toute la 1ére partie de la mélodie reflète l’âpreté ; le refuge est dans le Temple du Seigneur où le fidèle comme son lointain ancêtre peut trouver le salut et la sérénité en contemplant sa face.

Le Seigneur est ma lumière et mon salut ; de qui aurai-je crainte ? (Ps 26, 1)

 

« Ta Face est ma seule patrie ! » (Sainte Thérèse de Lisieux, Cantique à la Sainte Face en Histoire d’une âme)

 

« Monsieur le Curé, je ne Lui dis rien, je L'avise et Il m'avise. Je Le regarde et Il me regarde ». (Propos au Curé d’Ars d’un pauvre ouvrier qui entrait fréquemment dans l’église pour prier devant le Saint-Sacrement)

 

Ils verront sa face, et son nom sera sur leur front. (Ap 22, 4)

Le Titien (1490-1576), « Transfiguration », huile sur toile, église San Salvador, Venise (photo Wikimedia commons)

Le Titien (1490-1576), « Transfiguration », huile sur toile, église San Salvador, Venise (photo Wikimedia commons)

Comme interprétation j’ai choisi :

 

https://www.youtube.com/watch?v=FeZd6QhgFvs

Le troisième mode auquel appartient Tibi dixit a subi de profondes transformations au X° s. avec en particulier la remontée du Si au Do de nombreuses formules mélodiques. Cette interprétation en tient compte et réussit à restituer avec bonheur une version archaïsante, orientalisante, bien mise en valeur aussi par les improvisations de sitar sur le même thème grégorien.

Gérard David (vers 1450/1460-1523), « Transfiguration du Christ », huile sur panneau, OL. Vrouwekerk, Bruges (photo Wikimedia commons)

Gérard David (vers 1450/1460-1523), « Transfiguration du Christ », huile sur panneau, OL. Vrouwekerk, Bruges (photo Wikimedia commons)

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